jeudi 20 mai 2021

Je me suis remis au cinéma (IV)

Ah ouais ? Pas cap de faire deux articles en deux jours ? Ben faut bien que je rattrape mon retard, ma p'tite dame, hein ! Alors c'est reparti pour quelques visionnages supplémentaires avec des rires et des larmes et des joies et des déceptions. Tout ça.

Burn After Reading
Comédie, 2008
La perte d’un CD provoque un chassé-croisé entre divers personnages haut en couleur, dans la plus pure tradition des films des frères Coen. Il y a certes quelques bons moments, c’est plutôt bien joué par un casting haut de gamme, mais ça ne décolle jamais vraiment. J’ai été déçu malgré Frances McDormand, Brad, George et Malko. Pour des fans absolus de l’univers de frères Coen uniquement. 4/10

Green Book
Drame, 2018
En 1962, un pianiste noir engage un chauffeur et garde du corps pour effectuer une tournée dans le sud des Etats-Unis. Ok, c’est pleins de clichés et il est clair qu’il s’agit d’un divertissement et non d’un film engagé. Néanmoins, j’ai pris beaucoup de plaisir à revoir ce film porté par le tandem formé par Mahershala Ali et Viggo Mortensen qui fonctionne à merveille. 6/10

Schindler's List
Guerre, 1993 (en français : La liste de Schindler)
Pas besoin de présenter ce film que je n’avais jamais revu depuis l’année de sa sortie. Les souvenirs étaient toujours émus au moment de lancer le film et… et ce fut assez décevant, long et voir passablement ennuyeux. J’ai certes grandi et (il semble) un peu mûri, mais le film, malgré son tournage en noir et blanc, a bien plus vieilli que moi. Et plus mal (enfin, je crois). Je pensais que c’était un film nécessaire. En fait, non. Sur le même sujet, The Pianist est autrement plus intéressant et prenant. Donc, si vous l’avez vu dans les années 90, ne le revoyez surtout pas ! 4/10

V for Vendetta
Thriller, 2006 (en français : V pour Vendetta) <- traduction nécessaire, hein
Un homme masqué nommé V cherche à soulever le peuple contre un régime dictatorial. Action, noirceur, thriller politique, V for Vendetta donne matière à réflexion à travers cette soif de vengeance qui anime le héros et sa volonté de voir le peuple reprendre sa liberté. Un excellent casting et ce morceau sublime de Tchaïkovski si parfaitement adapté. Un film brillant et nécessaire pour lequel j’ai un faible. 8/10

Adieu les cons
Comédie, 2020
Est-ce que je suis fan d’Albert Dupontel ? Oui, depuis le début et les “Sale spectacle”. Est-ce qu’Adieu les cons est son meilleur film ? Non. Pourtant, sa capacité à créer de l’émotion sur la base d’un scénario barré est toujours aussi vive. On rit beaucoup, on est ému, attendri par cet improbable trio (et un clin d'œil à Jackie Berroyer !), par les rebondissements de ce film bien rythmé. Albert Dupontel a créé son univers cinématographique, cette empreinte drôle, attachante et poétique, qui évolue de film en film. Adieu les cons ne peut pas être le film d’un autre réalisateur, son scénario ne peut sortir d’un autre cerveau. Un très bon divertissement. 7/10

Million Dollar Baby
Drame, 2004
Un entraîneur de boxe taciturne accepte d'entraîner une boxeuse opiniâtre et déterminée. J’ai un goût étrange après avoir vu ce film, comme si j’avais été dérangé sans pouvoir mettre un doigt sur quelque chose de précis. J’ai l’impression d’avoir vu deux films en un, d’avoir apprécié le premier et moins le second. Il me semble que certains des thèmes importants du film sont traités avec plus de profondeurs que d’autres qui sont seulement survolés. C’est peut-être cela qui provoque ce goût d’inachevé ou, du moins, de déséquilibre. Je serais curieux d’avoir d’autres réactions sur ce film. Pour moi : 5/10

9 mois ferme
Comédie, 2013
Aaaahhh… La pépite d’Albert ! Ça doit être la troisième fois que je vois ce film et c’est toujours un vrai plaisir. Sandrine Kiberlain est parfaite en juge coincée et déboussolée, on retrouve un peu de l’Albert Dupontel des spectacles de ses débuts dans ce personnage de Bob Nolan et que dire une fois de plus de Nicolas Marié en avocat bègue ? Le scénario est tordu et génial et le film joue de toute la palette des émotions, même si l’humour est bien évidemment omniprésent. Mon Dupontel préféré : 8/10

기생충
Drame, 2019 (en français : Parasite)
J’étais passé à côté (comme vous) de ce film sud-coréen multioscarisé. L’engagement du jeune Ki-Woo comme répétiteur d’anglais au sein d’une riche famille crée une cascade d'événements aussi dramatiques que hilarants. Je l’ai classé dans “Drame”, mais j’aurais aussi bien pu le mettre dans “Comédie”, “Thriller” ou “Horreur” tant on navigue avec délectation entre des scènes tout aussi succulentes que surprenantes. 기생충 est un film noir qui scintille de toutes parts. A voir sans attendre ! 9/10

Je termine cette quatrième partie sur un vrai bijou. Va falloir quand même attendre un peu là, car je n'ai que trois films à critiquer. Va falloir que j'en regarde 5 ou 6 pour vous pondre un article qui tienne un chouia la route. 

Hasta la vista !

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