jeudi 23 septembre 2010

Sortie VTT : Meyrin-Loëx-Chancy-Meyrin - 48km

Pfiou, quelle belle balade ! Une sortie référence pour l'an prochain si on ne peut par la refaire d'ici la fin de l'année.

Pour réaliser une boucle, le départ devrait se situer à Aire-la-Ville. Depuis Meyrin, nous traversons la zone industrielle puis nous nous engageons dans le Chemin de la Combe d'Ornex. Plutôt que la route forestière, nous préférons les petits chemins à travers bois, plus ludiques pour commencer la journée. Nous descendons sur Peney-dessous à travers les vignes, superbe.

Après avoir traversé le Rhône, nous prenons la Route d'Aire-la-Ville quelques centaines de mètres avant de prendre le Chemin des Picolates sur la gauche dans le virage. En haut, retour sur la terre. Et dès lors, un but : rester au plus près du fleuve. Donc, plongeon dans la forêt à la première bifurcation ! Ce petit single entre les arbres est excellent et ce "détour" (puisqu'il est tout à fait possible de longer la forêt) est juste indispensable. On entre ensuite dans le bois par un large chemin forestier.

Au bout de ce chemin, on prend donc à gauche, le soleil durant quelques mètres, puis à gauche à nouveau. Attention, ne pas aller trop vite dans les virages aveugles, c'est assez fréquenté (randonneurs, coureurs, vététistes, motards, chiens, etc.).

Au croisement suivant, à gauche à nouveau. Dans le virage suivant (court à droite), joli panorama au milieu des arbres. Petite descente et on prend de la vitesse pour remonter. Attention au virage en bas tout de même. On termine la grimpette en moulinant dans un goulet caillouteux.

Ensuite ? Ben, on descend à gauche ! Deux virages légèrement relevés pour les plus téméraires puis un mur à longer. Après, on suit ce magnifique sentier sans difficulté. On saute quelques arbres couchés, on en évite d'autres et on arrive vite au pont autoroutier sous lequel on glisse. On poursuit agréablement jusqu'à un bel escalier de bois qu'on grimpe le vélo sur le dos. No choice.

C'est un réel plaisir d'emprunter ce chemin en longeant le Rhône. De bon matin, c'est merveilleux. On atteint la Passerelle du Lignon. Là, on évite de prendre la suite du chemin tout au bord du Rhône : au bout, c'est 10 minutes à pousser inutilement le vélo. On part à l'opposé de la passerelle puis on serre bien à gauche au virage. On remonte ainsi jusqu'à Loëx. A droite, des perroquets en cage. Quelques mètres plus loin, la fontaine marquant la première pause ravitaillement.

On suit la route ensuite durant quelques centaines de mètres puis on prend à droite en direction d'un mare avec plus ou moins d'eau selon la saison. On la contourne puis on part à gauche puis à l'embranchement à droite pour arriver au-dessus de l'autoroute. De là, c'est tout droit ! Jusqu'aux jardins familiaux de Bernex qu'on longe. On traverse la piste cyclable et à l'embranchement suivant, à droite.

Dès lors, ça se corse. Primo, on ne rate pas l'entrée entre deux rangées d'arbres avant de s'enfoncer dans la forêt. Là,on descend sur la gauche jusqu'à un ruisseau qu'on franchit par le biais d'un pont de bois cassé. Avec un chouia d'équilibre, ça passe facile. On emprunte le chemin qui part à gauche et on sort rapidement du bois pour rejoindre un chemin le long des champs pour remonter sur La Petite Grave, joli village qu'on traverse.

En arrivant sur la route de Cartigny, on prend à gauche juste avant la ferme puis à droite pour une longue ligne droite. Avant la première maison de Cartigny, on pique à gauche, un peu à travers champ, car le "chemin" n'est vraiment pas net. A partir de là, on zigzague entre les champs avec comme point de repère, un bouquet d'arbres. A droite sur la route de Vallière puis deux fois à gauche jusqu'à Eaumorte. On quitte l'asphalte pour retrouver la terre mais pas bien longtemps malheureusement. Traversée d'Avully puis de Gennecy. A la sortie de ce dernier village, à gauche.

On longe le petit train et on atteint quelques pieds de vignes avant une descente rapide et caillouteuse. Tout droit, à gauche puis à droite pour reprendre un autre chemin en direction du Rhône qu'on avait perdu depuis un bon moment. Nous voici de nouveau sur ses flancs. Le long de la forêt, ne pas rater le chemin qui descend à droite lorsqu'on se rapproche des premières maisons de Chancy que l'on atteint par un ferme et des... lamas ! Descente tranquille sur la douane.

Le pont franchi, nous arrivons en France. On monte jusqu'à franchir la ligne de chemin de fer, nouveau fil rouge. On ne va plus la quitter. On la longe pour un long bout de route jusqu'à la franchir et atteindre le Barrage électrique où l'on retrouve la terre. On monte, on descend, on monte, on descend entre train et Rhône. Doucement mais sûrement, on se retrouve à La Plaine. Retour en Helvétie.

La fin de cette sortie est indiquée dans ce message.

Have fun !!

http://www.gpsies.com/map.do?fileId=jnkuekvohuhwhwrj

vendredi 10 septembre 2010

Relooking

Allez hop, on profite des nouvelles possibilités offertes par Blogger pour relooker le site. Bien moins tristounet qu'avant, non ?

jeudi 2 septembre 2010

Sortie VTT : Allondon - 28km

Bon, je suis vraiment pas assidu à ce blog, mais en même temps, je fais ce que je veux, suis chez moi, d'abord. Deux messages, ça devrait calmer mes nombreux fans :-) ! Un peu de sport dans toute cette musique, parce que je fais au VTT. Oui, Messieurs Dames.

Voilà une petite balade VTT sur les bords de l'Allondon qui mérite le détour et quelques explications. Le départ (enfin, le mien) se situe à Meyrin.
On sort rapidement du village pour se retrouver illico sur les pentes de Chouilly, au milieu des vignes. Tiens donc, les vignes : plutôt que de suivre la route, on se souvient qu'on est sur un VTT et hop, on monte à travers les ceps. Prendre de préférence le flanc gauche du chemin, un peu plus carrossable. A noter qu'on peut aussi grimper le long du CERN sur un chemin plus roulant. Mais moins pittoresque.

On atteint Bourdigny dessus et on passe devant une douane qui ne
sert plus à dédouanner quoique ce soit. Descente jusqu'à la double-voie qui mène à Val Thoiry. Oui, à un Genevois, elle ne sert qu'à ça ! On vire à gauche à la barrière et on longe l'Allondon qui n'est alors qu'un petit ruisseau. Le chemin est emprunté par des chevaux et par temps sec, ça secoue un peu. On reprend un petit bout de route qui descend et on atteint le Moulin-Fabry et son petit pont.

Le chemin sur la gauche plonge dans les bois et ça devient technique. Un passage fait mettre pied à terre, un autre oblige à un peu de précision pour passer entre les arbres (un cintre étroit facilite le passage). En sortant du bois, on prend à droite puis on remonte illico à gauche. Le chemin à nouveau dans les bois s'élève doucement, tranquillement. Emprunté lui aussi par les chevaux, faut slalomer ici et là et par temps humide, faut pas avoir peur de se salir.

On atteint la croisée de plusieurs chemins sur une zone soudainement plus lumineuse : c'est à droite qu'il faut bifurquer. Toujours les traces de chevaux, des troncs qu'on franchit, de la boue et quelques branches qui viennent chatouiller le casque. Arrive un passage plus "trialisant" avec un petit plonge
on à droite puis à gauche pour atterrir dans un gué, rarement sec, et il faut un peu d'équilibre pour franchir tout cela sans mettre le pied à terre. Quoi qu'il en soit, faudra le mettre après, car la grimpette en face est corsée. On en profite pour boire un coup, tiens !

On poursuit dans les bois, sur le chemin et arrive un nouveau passage délicat. Conseil : il faut plonger avant l'arbre pour éviter les marches. En arrivant, vous comprendrez (peut-être trop tard, mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenu). Bref, on plonge et on tourne avec le frein arrière serré. Derrière, on lâche tout.


Après le petit pont de bois (Y. Duteil), on continue tout droit. Si, si, croyez-moi. On monte, puis on descend. On pose le pied pour passer un arbre couché puis sympathique r
upture de terrain avant de retrouver le chemin "officiel". A gauche.

Nouveau petit pont de bois (Y. Duteil encore) et petit "coup de
cul" pour atteindre le camping qu'on traverse. Attention, la gardienne des lieux n'est pas commode. On ne la croise cependant pas souvent. On monte à pied quelques marche pour déboucher sur le Pont des Granges. Saut dans le parking et à la hauteur de la grange, on prend le chemin à gauche puis on longe les champs avant de replonger dans la forêt. Là, pas cool : un énorme tronc a été posé juste avant le ruisseau et on ne peut plus foncer droit dedans. Passage par le pont défoncé. On prend tout de suite à gauche.

On débouche sur un autre parking et au croisement suivant, plusieurs solutions d'ascension :

- à droite, vers Malval, pas agréable à VTT, à prendre au rythme. Une fontaine au milieu du village.
- à gauche, vers Les Baillets, plus court, mais uniquement de la route.
- tout droit, vers Dardagny, montée courte, mais bien raide surtout le petit raidillon final bien traitre.
Ce jour-là, j'ai opté pour la 3e option et la fontaine au milieu de Dardagny fut un arrêt nécessaire...

On continue ensuite en direction des tennis et du cimetière de Dardagny, tout droit et on plonge sur La Plaine. Si vous n'avez pas contrôler vos freins, vous saurez tout de suite s'il y a un souci. Information : votre VTT est moins solide qu'un TER, a fortiori qu'un TGV. Alors on fait gaffe en traversant la voie ferrée. Arrivé sur la route, à droite toute.


Avant le pont qui enjambe le Rhône, il y a un chemin sur la gauche de la route. On s'y engouffre et on va longer le Rhône en passant derrière Firmenich. Un pont de bois sympa peut servir de pause Balisto et autres gourmandises. Mais bizarrement, toutes les mûres alentour semblent suspectes... On retrouve ensuite l'Allondon à son embouchure et on traverse le magnifique pont ferroviaire. Un des plus jolis coin de la ballade. Sauf si vous faites la balade un dimanche à midi en plein été : y a alors à peu près autant de monde qu'une veille de Noël à la Placette (oui, moi je dis la Placette).

A la sortie du pont, on revient sur le bord du Rhône sur un chemin large et agréable. Juste après une barrière en bois sur la gauche du chemin, on grimpe à gauche (en même temps, à droite, y a que le Rhône...). En haut, on prend à droite et ça monte tranquillement jusqu'à l'entrée de l'usine de Verbois. A noter qu'on peut continuer sur la rive du Rhône et remonter avant l'usine. Chacun ses goûts.


Après avoir traversé le barrage, on pique derrière la station d'épuration sur le chemin de Bordaine, tout ça pour éviter de rester sur la route... qu'on retrouve à Aire-la-Ville, mais bon, des fois, on n'a pas le choix. Hop, nouveau pont et traversée de Peney-Dessous.


Après le Café de Peney (excellente adresse), on prend à droite et après la dernière maison, à gauche. Retour au pied des vignes. On emprunte le chemin parallèle à la route et au bout, on plonge dans les bois. Attention, cette petite descente sans prétention a valu deux chutes à mes collègues de sortie. On remonte ensuite dans les bois, au frais, sur un chemin large et agréable. Idéal pour finir la balade. A la sortie, retour à la maison à travers la zone industrielle. On se souvient alors de l'odeur du houblon et on se réjouit d'y goûter : c'est dans ces moments-là que la bière est la meilleure !


Bonne balade !


http://www.gpsies.com/map.do?fileId=myseqctvqryawldr

lundi 1 février 2010

Noir Désir - "666.667 Club"

En 1996, Noir Désir sort d'un silence de quatre ans et livre une galette énormissime : "666.667 Club". La pochette de l'album, un ciel vierge de toute impression, pourrait évoquer le paradis et à la sortie de l'album, on n'est pas loin de l'avoir traverser.

"666.667 Club"
s'ouvre sur le titre du même nom. Un morceau
instrumental, à la fois jazzy, oriental où les cuivres partent en sucette. N'empêche, le titre fait son effet et on se sent déjà ailleurs. Le début du voyage ? Peut-être bien. En tout cas, cette intro d'album est idéale.

Déboule alors "Fin de siècle" et son
riff de guitare. On retrouve alors un Noir Désir connu. Le titre est très enivrant, rythmé, surtout le chant de Cantat, explosif. On se laisse aller à des "Au cieeeeeeeeeeel, nous on veut de la vie !!". D'un bout à l'autre, ce titre dégage une folie maîtrisée jouissive.

Il laisse place au premier single de l'album : "Un jour en France", titre engagé, à
l'intro entêtante à la guitare. Une bombe. Sans refrain, la chanson est néanmoins entêtante, tel un cri de guerre, de révolte. Les paroles déboulent comme autant de murmures violents, explosant sur un constat de la société hexagonale. Imparable.

"A ton étoile" permet de souffler un peu et on se laisse bercer par cette guitare qui survole doucement la chanson tout en rythmant le refrain.

"Ernestine" et son violon tzigane. On est transporté, accompagné par Noir Désir, car ce titre sonne Noirdez à 200% ! L'impression que la chanson peut exploser à tout moment, une violence contenue qui n'est libérée qu'aux travers des "Ernestiiiiiiiiiine" chantée par Cantat.

On enchaîne par un coup de poing :
"Comme elle vient". Sprint rythmée, rock n'roll. Du Noir Désir d'antant, un retour aux sources, un bol d'air, le plein d'énergie. J'adore cette chanson. Elle file une pêche formidable.

"Prayer for a wanker" ne m'emballe pas même si la chanson n'est pas mauvaise. Elle n'est juste pas à mon goût.

Dès les premières notes de
"Les persiennes", on retrouve la hargne du groupe. La batterie est jouée à contre-temps durant toute la première partie de la chanson. Et le saxo qui part en vrille à la fin. Magnifique. Excellent titre en live !

Arrive un gros morceau : "L'homme pressé", critique violente des médias, notamment de la télévision. Le petit riff de guitare tout au long du titre, le chant varié de Cantat, la puissance de la section rythmique, un refrain entêtant et facilement mémoriasable, il y a tout dans cette chanson pour en faire un single monumental. Bingo !

Le rythme lent et lourd de "Lazy" ne nous laisse même pas le temps de souffler. "While you go awaaaaaaaaay", c'est trop trop bon. J'ai bizarrement longtemps passé sur cette chanson et maintenant, c'est l'une de mes préférées de l'album. Lazy, la la la la lazy !

"A la longue" annonce un fin d'album plus tranquille. Son harmonica, sa guitare acoustique. On souffle enfin, on peut se laisser aller...

"Septembre, en attendant", poésie. Une habitude avec cet album de terminer sur un titre "poétique", reposant essentiellement sur le texte et la voix de Cantat. Une manière douce de terminer cet album mythique. A noter que ce titre prend une toute autre ampleur en live.

Après "Tostaky", Noir Désir achève la concurrence : le plus grand groupe de rock français. Il faudra cinq ans à Noir Désir pour sortir "Des visages, des figures" qui en déroutera plus d'un par l'évolution radical du style musical des Bordelais. L'incarcération de Bertrand Cantat, son histoire personnelle, plonge ce groupe secret dans le drame. Aujourd'hui, on prie pour que l'histoire de Noir Désir se poursuive à la rubrique musical et non plus dans celle des faits divers...