jeudi 2 septembre 2010

Sortie VTT : Allondon - 28km

Bon, je suis vraiment pas assidu à ce blog, mais en même temps, je fais ce que je veux, suis chez moi, d'abord. Deux messages, ça devrait calmer mes nombreux fans :-) ! Un peu de sport dans toute cette musique, parce que je fais au VTT. Oui, Messieurs Dames.

Voilà une petite balade VTT sur les bords de l'Allondon qui mérite le détour et quelques explications. Le départ (enfin, le mien) se situe à Meyrin.
On sort rapidement du village pour se retrouver illico sur les pentes de Chouilly, au milieu des vignes. Tiens donc, les vignes : plutôt que de suivre la route, on se souvient qu'on est sur un VTT et hop, on monte à travers les ceps. Prendre de préférence le flanc gauche du chemin, un peu plus carrossable. A noter qu'on peut aussi grimper le long du CERN sur un chemin plus roulant. Mais moins pittoresque.

On atteint Bourdigny dessus et on passe devant une douane qui ne
sert plus à dédouanner quoique ce soit. Descente jusqu'à la double-voie qui mène à Val Thoiry. Oui, à un Genevois, elle ne sert qu'à ça ! On vire à gauche à la barrière et on longe l'Allondon qui n'est alors qu'un petit ruisseau. Le chemin est emprunté par des chevaux et par temps sec, ça secoue un peu. On reprend un petit bout de route qui descend et on atteint le Moulin-Fabry et son petit pont.

Le chemin sur la gauche plonge dans les bois et ça devient technique. Un passage fait mettre pied à terre, un autre oblige à un peu de précision pour passer entre les arbres (un cintre étroit facilite le passage). En sortant du bois, on prend à droite puis on remonte illico à gauche. Le chemin à nouveau dans les bois s'élève doucement, tranquillement. Emprunté lui aussi par les chevaux, faut slalomer ici et là et par temps humide, faut pas avoir peur de se salir.

On atteint la croisée de plusieurs chemins sur une zone soudainement plus lumineuse : c'est à droite qu'il faut bifurquer. Toujours les traces de chevaux, des troncs qu'on franchit, de la boue et quelques branches qui viennent chatouiller le casque. Arrive un passage plus "trialisant" avec un petit plonge
on à droite puis à gauche pour atterrir dans un gué, rarement sec, et il faut un peu d'équilibre pour franchir tout cela sans mettre le pied à terre. Quoi qu'il en soit, faudra le mettre après, car la grimpette en face est corsée. On en profite pour boire un coup, tiens !

On poursuit dans les bois, sur le chemin et arrive un nouveau passage délicat. Conseil : il faut plonger avant l'arbre pour éviter les marches. En arrivant, vous comprendrez (peut-être trop tard, mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenu). Bref, on plonge et on tourne avec le frein arrière serré. Derrière, on lâche tout.


Après le petit pont de bois (Y. Duteil), on continue tout droit. Si, si, croyez-moi. On monte, puis on descend. On pose le pied pour passer un arbre couché puis sympathique r
upture de terrain avant de retrouver le chemin "officiel". A gauche.

Nouveau petit pont de bois (Y. Duteil encore) et petit "coup de
cul" pour atteindre le camping qu'on traverse. Attention, la gardienne des lieux n'est pas commode. On ne la croise cependant pas souvent. On monte à pied quelques marche pour déboucher sur le Pont des Granges. Saut dans le parking et à la hauteur de la grange, on prend le chemin à gauche puis on longe les champs avant de replonger dans la forêt. Là, pas cool : un énorme tronc a été posé juste avant le ruisseau et on ne peut plus foncer droit dedans. Passage par le pont défoncé. On prend tout de suite à gauche.

On débouche sur un autre parking et au croisement suivant, plusieurs solutions d'ascension :

- à droite, vers Malval, pas agréable à VTT, à prendre au rythme. Une fontaine au milieu du village.
- à gauche, vers Les Baillets, plus court, mais uniquement de la route.
- tout droit, vers Dardagny, montée courte, mais bien raide surtout le petit raidillon final bien traitre.
Ce jour-là, j'ai opté pour la 3e option et la fontaine au milieu de Dardagny fut un arrêt nécessaire...

On continue ensuite en direction des tennis et du cimetière de Dardagny, tout droit et on plonge sur La Plaine. Si vous n'avez pas contrôler vos freins, vous saurez tout de suite s'il y a un souci. Information : votre VTT est moins solide qu'un TER, a fortiori qu'un TGV. Alors on fait gaffe en traversant la voie ferrée. Arrivé sur la route, à droite toute.


Avant le pont qui enjambe le Rhône, il y a un chemin sur la gauche de la route. On s'y engouffre et on va longer le Rhône en passant derrière Firmenich. Un pont de bois sympa peut servir de pause Balisto et autres gourmandises. Mais bizarrement, toutes les mûres alentour semblent suspectes... On retrouve ensuite l'Allondon à son embouchure et on traverse le magnifique pont ferroviaire. Un des plus jolis coin de la ballade. Sauf si vous faites la balade un dimanche à midi en plein été : y a alors à peu près autant de monde qu'une veille de Noël à la Placette (oui, moi je dis la Placette).

A la sortie du pont, on revient sur le bord du Rhône sur un chemin large et agréable. Juste après une barrière en bois sur la gauche du chemin, on grimpe à gauche (en même temps, à droite, y a que le Rhône...). En haut, on prend à droite et ça monte tranquillement jusqu'à l'entrée de l'usine de Verbois. A noter qu'on peut continuer sur la rive du Rhône et remonter avant l'usine. Chacun ses goûts.


Après avoir traversé le barrage, on pique derrière la station d'épuration sur le chemin de Bordaine, tout ça pour éviter de rester sur la route... qu'on retrouve à Aire-la-Ville, mais bon, des fois, on n'a pas le choix. Hop, nouveau pont et traversée de Peney-Dessous.


Après le Café de Peney (excellente adresse), on prend à droite et après la dernière maison, à gauche. Retour au pied des vignes. On emprunte le chemin parallèle à la route et au bout, on plonge dans les bois. Attention, cette petite descente sans prétention a valu deux chutes à mes collègues de sortie. On remonte ensuite dans les bois, au frais, sur un chemin large et agréable. Idéal pour finir la balade. A la sortie, retour à la maison à travers la zone industrielle. On se souvient alors de l'odeur du houblon et on se réjouit d'y goûter : c'est dans ces moments-là que la bière est la meilleure !


Bonne balade !


http://www.gpsies.com/map.do?fileId=myseqctvqryawldr

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