vendredi 25 septembre 2009

Toubib Tree at Le Domaine des Bossons


Bon, ça se passe au mariage de Xavier et Tatiana, le 19 septembre dernier. Avec Chappy et Morel, nous avons créé cette parodie... ultime :-) Un grand merci aux danseuses, Alberta, Alexandra, Corinne et... Luc.

Toubib Tree - Partir un an
Partir un an sans maman
Lui écrire si souvent
Ne pas oublier de la rappeler
Une catastrophe est vite arrivée

Partir un an sans savoir
Où j'vais dormir ce soir
Mais avec Xavier je vais prendre mon pied
Toutes les nuits il va m'en... lasser.

Pour voir l'Annapurna, Taj Mahal, Petra
Copacabana
(Visiter) Le Guatemala


Embrasser Tatiana (Tatiana), la prendre dans mes bras

Tendre les mains

Lui tâter les seins

L'attraper, la prendre par les reins


Refrain


Au mariage des Chappuis, pelotage et mimis

Au P'tit Pal cette nuit

(C'est parti) pour toute la vie


Pour le goût retrouvé de sa branche Cailler

Les bisous dans l'cou

J'trouve ça vraiment chou

Occupe-toi donc de mon minou !


Refrain


"Ouais tchô gamin, c'est Pec, ça te tente d'aller visiter un bar à vins bio ? Je chope mes clefs et on y va en caisse. Quoi ? Tu préfères un frisbee ? De toute façon, j'pouvais pas, j'ai une tente à monter pour Milla !"


Papapaouap !


Tibidiiii !


Revenir d'un an étonnant

Retrouver tous ces glands

Se r'mettre à bosser

Fini d'se branler

Commencer à faire des bébés !


Revenir d'un an, c'est l'moment

Se marier, l'était temps

Vous êtes les derniers

On va l'arroser

Alors chantons Vive les Mariés !

jeudi 24 septembre 2009

Muse - "The Resistance"

L'album s'ouvre avec "Uprising", le premier single. L'un des titres les plus intéressants de l'album qui figurera sans rougir sur un Best-of dans quelques années. Le refrain est entêtant et je le chanterai volontiers avec Matt à Tony-Garnier ! Une sorte d'hymne, bien maitrisé. Par contre, je suis surpris que le titre se trouve en début d'album, comme s'il clôturait "Black Holes...". Le second titre n'est pas dégueu, mais on est loin du Muse des albums précédents : "Resistance" accélère le rythme sur une ligne de piano assez simple. Le break "It could be wrong" est pas mal et le refrain est bien torché. Mais Muse est "en-dedans", il manque une explosion de violence à cette chanson. On l'attend, elle ne viendra jamais. Reste une minute d'ambiance un peu chiante pour nous emmener sur la troisième plage, "Undisclosed Desires", la bonne surprise de cet album. Chanson dépouillée, sans batterie, assez douce, un titre surprenant pour Muse, cependant très réussi.

"United States of Eurasia" était déjà disponible depuis un mois. Un hommage à Queen, c'est certain. Pas un single en puissance, mais une bonne chanson de l'album, surtout à partir de 2', où on retrouve un peu de ce qui a fait Muse jusque là. Se termine par un morceau de Chopin et le décollage d'un avion de chasse ! L'enchainement avec "Guiding Light" est plutôt bon. Cette dernière est la chanson la plus étrange de l'album. Je l'ai détestée durant mes premières écoutes. Et puis, par hasard, je l'ai écoutée avec le volume très élevé et la chanson a pris une autre dimension. Mais le passage où Matt chante "You're my guiding light..." est quand même vraiment chiant.


"Unnatural Selection" commence calmement, mais on sent que cette fois, ça va le faire. Oui, ça y est, ça masse enfin ! Guitare, basse, batterie, un rythme soutenu ! Mais cette fois, c'est la chanson elle-même qui n'est pas à la hauteur surtout avec son break totalement inutile entre 3'20'' et 5'30'' (qui laissera probablement une partie d'impro en live, espérons !) et la fin heavy-metal grand-guignolesque. Une chute d'un ancien album ? Peut-être bien. Un truc par contre super génial, c'est qu'à Tony-Garnier, je vais pouvoir hurler "I WANT THE TRUTH !!" à pleins poumons avec Matt ! Vient ensuite "MK Ultra" où l'on retrouve un Muse enfin rock, mais à nouveau sur une chanson de "seconde zone". Le refrain est néanmoins sympa.


Passons à "I Belong To You" dont le début ne m'a pas convaincu. Mais que dire alors de la suite : merde alors, Matt, t'as oublié ta guitare à la maison avant de venir enregistrer ou bieeeeeen ?? Dedieu, mais c'est quoi que ce chant merdique en français ("Samson et Dalila" pour ceux que ça intéresse) dans cette envolée pompeuse piano-batterie-violon ? On dirait la fin d'un film avec Belmondo, putain que c'est mauvais.


Reste "Exogenesis", la symphonie musienne. Bon, je m'attendais à un truc que commence calme, au piano, qui monte doucement et qui finit dans une apothéose de guitare, batterie déchainée, etc. Ben mon cochon, y a pas à dire, j'ai été surpris. Alors la "Part 1" commence effectivement doucement, pleins de violons. Puis vient la batterie et le chant. Très bon passage, avec Matt qui chant à nouveau en falsetto, ça faisait longtemps (rappelez-vous de "Micocuts"), les guitares saturent, c'est excellent et on est vraiment dans l'un des tout meilleurs passages de l'album. On se dit alors que la suite va vraiment déchirer. Mais la "Part 2" repart sur un morceau de piano, calmement. Un peu déçu que ça ne monte pas en puissance. Chant calme. Mais ça va y aller ou quoi ? Après 1'50, ça y est ! On monte le son, les poils se hérissent sur les bras, c'est vraiment tout tout bon, mais ça ne dure qu'une minute. Retour piano, retour "on n'en a rien à foutre de ce passage de merde". La "Part 3", c'est sur, c'est la que ça va chier des bulles carrées, là que Muse va mettre tout le monde d'accord ! Allez, ça part... au piano. Pfff... encore ?!!? T'en a pas maaaaaaarre de ce putain de piano ? Mais tu vas la sortir ta guitare, bordel de merde ? Bon, après 2', on a compris que ça finirait comme ça.


Frustré, c'est le mot qui vient immédiatement à l'esprit. Une si loooongue attente... pour ça. L'album est globalement décevant à mes yeux, car je n'y retrouve pas les ingrédients qui me font aimer Muse. Ici ou là, quelques moments très intéressants, intenses. Mais lorsque j'ai remis "Origin of Symmetry", il n'a fallu que 2 chansons pour rajouter une couche à ma déception : sur "The Resistance", il n'y a ni de "New Born", ni de "Bliss". Où sont passés ces envolées puissantes, ces rythmes diaboliques, cette rage ?


Ok, ok, Muse n'est plus à l'heure de son deuxième album. Mais "Black Holes..." gratifiait encore de titres comme "Take a Bow" ou le magistral "Knights of Cydonia". Là, rien, ou presque. Il manque de bons gros titres rock, voilà tout. Il n'y en a pas un dans l'album. Bref, je suis frustré, je reste sur ma faim et même s'il est clair que je vais prendre une nouvelle claque à Tony-Garnier, il n'en reste pas moins que Muse doit une revanche. En espérant que nous ne devions pas attendre à nouveau 3 ans...

mardi 1 septembre 2009

Coconut Records - "West Coast"

Alors c'est parti ! J'évoquerai peut-être des albums parfois, mais là, je commence par une simple chanson. Pourquoi ? Parce que l'album n'est pas génialissime, mais la chanson oui. Coconut Records, c'est Jason Schwartzman qui joue de la majorité des instruments. Jason Schwarzman est un acteur américain qu'on a pu voir dans Marie-Antoinette ou The Darjeeling Limited. Accessoirement, il est le fils de Talia Shire (Adriaaaaaaane, j'ai gagnééééééé !) et le neveu de Francis Ford Coppola (et donc cousin de Nicholas Cage, Sofia Coppola, mais je m'égare).

Son premier album "Nighttiming" contient donc une pépite nommée "West Coast". Trois minutes 32 de pur bonheur musical. D'abord cette petite intro, mélodie de base du titre, qui résonne ensuite avec légèreté dans la tête. La voix ensuite, sensiblement haute, se pose pour le premier couplet avec le piano, rapidement rejoint par la section rythmique. Et on est déjà embarqué. C'est là que ce brave Jason émerveille notre tympan : il est impossible de résister à son refrain.
"And I miss you
I'm goin' back home to the west coast…"

Parfaitement imparable et délicatement mélancolique. Puis la chanson se poursuit dans son rythme doux et on laisse sa tête balancer à gauche à droite. Et on a soudain l'impression que Jason a rejoint sa bande de potes sur la West Coast et que ceux-ci le soutiennent dans sa tristesse amoureuse, l'emmène faire la fête pour oublier tout ça. Tout le monde est bourré et fait "aaaah aaaah aaaah". C'est beau et si simple.

Au terme de la chanson, en train de fredonner, j'appuie invariablement sur la touche qui permet de réécouter ce titre immense.

Coconut Records - "West Coast"
sur l'album "Nighttiming" (2007)