mercredi 16 décembre 2009

Julian Casablancas - "Phrazes for the Young"

J'avoue : je ne suis pas un fan des Strokes, groupe dont le sieur Casablancas est le chanteur. Peut-être me pencherai-je avec un peu plus d'attention sur les prochaines galettes du groupe. Si j'ai été poussé à écouter "Phrazes for the Young", la production solo de Julian Casablancas, c'est grâce à son passage par "Le Grand Journal" de Canal+ et le titre joué en live ce soir-là.

Ce titre, "Out of the Blue", ouvre l'album. Magnifique ! Ce rythme trépidant, cette mélodie efficace, une voix originale et un refrain terrible. La guitare discrète mais indispensable. L'un des très bons titres de l'album.

"Left & Right in the Dark", plus synthé et mois rock, déçoit un peu. Pas facile de suivre l'entrée en matière. Le tempo est néanmoins entrainant et le refrain se laisse écouter sans déplaisir.

Vient l'étrange "11th Dimension". Un titre étrange, bizarrement disco et truffé de synthés. Un bon passage après 1'30. Des bip-bip cosmiques par la suite. Mais on sort de ce titre conquis. L'essai est réussi et on se dit que Julian nous a bien piégé.

"4 Chords of the Apocalypse" marque une rupture. Plus calme, plus tranquille, un vieux blues sudiste. Ce titre me plait bien moins et m'agace un peu pour tout dire.

"Ludlow St" poursuit dans la même veine malheureusement et là aussi, je peine à prendre du plaisir à écouter ce titre qui pourtant semble plaire aux critiques. En même temps, m'en fous, moi, j'aime pas. J'ai à nouveau l'impression d'être dans une diligence qui va être attaquée par les Dalton...

Les premières notes de "River of Brakelights" et le chant déconcertent un peu. Mais la suite est magnifique. Le chant trainant nous entraine dans un refrain sublime abruptement terminé. Une excellente chanson...

... suivie de meilleur titre de l'album "Glass". Mélodie splendide, chant parfait et putain de merde, quel refrain !! "Bulletprooooooooooooooooof Glass". D'un bout à l'autre, cette chanson est aussi surprenante que belle. Imparable.

L'album se termine sur "Tourist", un très bon titre encore une fois. La guitare qui accompagne le couplet d'un bout à l'autre avant de laisser place au synthé pour le refrain. Agréable et tranquille, surprenant avec l'arrivée de trompettes, "Tourist" figure parmi mes titres préférés.

Ce très bon album s'achève ainsi... sauf si vous avez la version qui comporte trois bonus.

Le synthé est omniprésent sur un "Old Hollywood" spatial et aérien. Difficile de dire si cette chanson devait figurer sur l'album. J'ai un sentiment assez mitigé. Il ne casse pas des briques sans pour autant être mauvais. Je dirais que c'est un bon bonus.

"30 Minute Boyfriend" est également très électro et c'est finalement la raison de l'absence de ces deux titres sur l'album. Le refrain est à nouveau excellent prouvant encore une fois le talent de Julian Casablancas pour les mélodies accrocheuses. Un très bon bonus !

On termine par "I Wish It Was Christmas Today", vif et rapide. Un peu facile peut-être, une blague ? Il n'empêche qu'on est entrainé par le refrain énergique et entêtant. Un titre qui pourrait bien être joué sur scène.

En définitive, Julian Casablancas livre un excellent et surprenant album où chacun pourra trouver son plaisir entre pop, rock, électro, blues... Les influences de JC semble innombrables et on pourra parier que cet essai sera suivi à plus ou moins long terme. Il semble que les Strokes préparent un album pour 2010 et il faudra probablement attendre quelques temps avant d'écouter le petit frère de "Phrazes for the Young".

Julian Casablancas - "Phrazes for the Young" (2009)

vendredi 2 octobre 2009

Placebo - "Battle for the Sun"

Franchement, autant le dire tout de suite : cet album est une bonne surprise. J'avais un peu décroché avec le précédent "Meds" (je crois ne l'avoir écouté qu'une seule fois...), je trouvais que ce groupe se complaisait dans sa médiocrité. Reste que Placebo a changé. De batteur au moins. Est-ce un nouveau départ ? Peut-être bien, car il faut bien avouer que Steve Forrest tape plutôt bien et apporte un énergie, un plus certain à l'album.

Cela se vérifie d'ailleurs d'entrée : "
Kitty Litter" met les choses au point (au poing ?). La guitare est agressive, le chant également et les frappes à contretemps de Forrest font mouche, comme ça sera le cas tout au long de l'album. Le refrain est entêtant et très agréable. Un très, très bon titre qu'on n'attendait plus de la part de Placebo.

La suite me déçoit cependant : "
Ashtray Heart" et son refrain hispanisant m'agacent. Trop simple, trop basique. Le Placebo qui ne me plait pas.

Arrive ensuite le grandiose "
Battle for the Sun". Quel choc, quel titre. Un rythme lent amplifié par le chant de Molko. Puis le refrain aérien avec cette ligne de piano et de violons. Splendide ! On aimerait que cette chanson se prolonge encore et encore. I... I... I well battle for the sun...

"
For What it's Worth" est un titre rock typique dans lequel Placebo excelle. Rythmique basse-batterie binaire sans fioriture. A mon goût, ça manque un peu de... méchanceté !

Sur "
Devil in the Details", Placebo alterne entre une intro tranquille et un refrain plus déchaîné. On retrouve ces frappes à contretemps de Forrest. Ce titre est assez réussi.

Un peu de remplissage ensuite avec le léger "
Bright Lignts" qui ne casse pas trois pattes à un canard. Ce riff de guitare sonne faux et la chanson semble un peu bâclée.

Rayon remplissage toujours pour "
Speak in Tongue". Pas mauvais, mais pas bon non plus. Meilleur que la précédente, ce titre n'est cependant pas au niveau du reste de l'album. Au bout de quelques écoutes, on saute ces deux plages qui n'apportent pas grand-chose.

Car déboule ensuite "
The Never-Ending Why". Et là, le niveau s'élève à nouveau. Rythmique retrouvée, guitare acérée, pas de doute, Molko a remis les doigts dans la prise pour notre plus grand plaisir. Très bon titre.

L'intro de "
Julien" est aussi originale qu'excellente. L'arrivée de la guitare, discrète, ne l'est pas moins. Puis on lâche la sauce. Ah, ça fait un putain de bien ! Les violons font leur retour durant le superbe refrain. Pfff, sublime Placebo, vraiment... Ce titre est sans conteste l'un des meilleurs de l'album.

"
Happy You're Gone" comporte des couplets tranquilles et le refrain est plus électrique. Mais comme "Julien", ce titre dégage une puissance émotionnelle supérieure aux autres titres de l'album. Nouvelle réussite pour Placebo.

Avec "
Breathe Underwater", la bande à Molko nous achève avec un titre rapide aux riffs mortels. La batterie n'est pas en reste. Le refrain est une vraie tuerie et on sort de ce titre aussi soufflé qu'essoufflé.

Nouvel échec cependant avec "
Come Undone". Pas catastrophique mais un peu mou du genou, ce titre fait un peu tâche entre "Breathe Underwater" et le flamboyant "Kings of Medicine" qui cloture de la plus belle des manières l'album.

Sur cette dernière, la mélodie est d'une simplicité magnifique. Par petites touches, le titre prend de l'ampleur. Les cuivres apportent une orignialité très intéressante et cet chanson donne immédiatement envie de rappuyer sur Play pour réécouter l'intégralité de l'album.


Sur treize titres, cinq sont vraiment excellents et placent cet album au dessus des dernières productions des Anglais. Il faut remonter une dizaine d’années en arrière pour trouver du si bon Placebo, à l’époque de "Without You I'm Nothing" et "Black Market Music". Un album à découvrir, un groupe à redécouvrir.

vendredi 25 septembre 2009

Toubib Tree at Le Domaine des Bossons


Bon, ça se passe au mariage de Xavier et Tatiana, le 19 septembre dernier. Avec Chappy et Morel, nous avons créé cette parodie... ultime :-) Un grand merci aux danseuses, Alberta, Alexandra, Corinne et... Luc.

Toubib Tree - Partir un an
Partir un an sans maman
Lui écrire si souvent
Ne pas oublier de la rappeler
Une catastrophe est vite arrivée

Partir un an sans savoir
Où j'vais dormir ce soir
Mais avec Xavier je vais prendre mon pied
Toutes les nuits il va m'en... lasser.

Pour voir l'Annapurna, Taj Mahal, Petra
Copacabana
(Visiter) Le Guatemala


Embrasser Tatiana (Tatiana), la prendre dans mes bras

Tendre les mains

Lui tâter les seins

L'attraper, la prendre par les reins


Refrain


Au mariage des Chappuis, pelotage et mimis

Au P'tit Pal cette nuit

(C'est parti) pour toute la vie


Pour le goût retrouvé de sa branche Cailler

Les bisous dans l'cou

J'trouve ça vraiment chou

Occupe-toi donc de mon minou !


Refrain


"Ouais tchô gamin, c'est Pec, ça te tente d'aller visiter un bar à vins bio ? Je chope mes clefs et on y va en caisse. Quoi ? Tu préfères un frisbee ? De toute façon, j'pouvais pas, j'ai une tente à monter pour Milla !"


Papapaouap !


Tibidiiii !


Revenir d'un an étonnant

Retrouver tous ces glands

Se r'mettre à bosser

Fini d'se branler

Commencer à faire des bébés !


Revenir d'un an, c'est l'moment

Se marier, l'était temps

Vous êtes les derniers

On va l'arroser

Alors chantons Vive les Mariés !

jeudi 24 septembre 2009

Muse - "The Resistance"

L'album s'ouvre avec "Uprising", le premier single. L'un des titres les plus intéressants de l'album qui figurera sans rougir sur un Best-of dans quelques années. Le refrain est entêtant et je le chanterai volontiers avec Matt à Tony-Garnier ! Une sorte d'hymne, bien maitrisé. Par contre, je suis surpris que le titre se trouve en début d'album, comme s'il clôturait "Black Holes...". Le second titre n'est pas dégueu, mais on est loin du Muse des albums précédents : "Resistance" accélère le rythme sur une ligne de piano assez simple. Le break "It could be wrong" est pas mal et le refrain est bien torché. Mais Muse est "en-dedans", il manque une explosion de violence à cette chanson. On l'attend, elle ne viendra jamais. Reste une minute d'ambiance un peu chiante pour nous emmener sur la troisième plage, "Undisclosed Desires", la bonne surprise de cet album. Chanson dépouillée, sans batterie, assez douce, un titre surprenant pour Muse, cependant très réussi.

"United States of Eurasia" était déjà disponible depuis un mois. Un hommage à Queen, c'est certain. Pas un single en puissance, mais une bonne chanson de l'album, surtout à partir de 2', où on retrouve un peu de ce qui a fait Muse jusque là. Se termine par un morceau de Chopin et le décollage d'un avion de chasse ! L'enchainement avec "Guiding Light" est plutôt bon. Cette dernière est la chanson la plus étrange de l'album. Je l'ai détestée durant mes premières écoutes. Et puis, par hasard, je l'ai écoutée avec le volume très élevé et la chanson a pris une autre dimension. Mais le passage où Matt chante "You're my guiding light..." est quand même vraiment chiant.


"Unnatural Selection" commence calmement, mais on sent que cette fois, ça va le faire. Oui, ça y est, ça masse enfin ! Guitare, basse, batterie, un rythme soutenu ! Mais cette fois, c'est la chanson elle-même qui n'est pas à la hauteur surtout avec son break totalement inutile entre 3'20'' et 5'30'' (qui laissera probablement une partie d'impro en live, espérons !) et la fin heavy-metal grand-guignolesque. Une chute d'un ancien album ? Peut-être bien. Un truc par contre super génial, c'est qu'à Tony-Garnier, je vais pouvoir hurler "I WANT THE TRUTH !!" à pleins poumons avec Matt ! Vient ensuite "MK Ultra" où l'on retrouve un Muse enfin rock, mais à nouveau sur une chanson de "seconde zone". Le refrain est néanmoins sympa.


Passons à "I Belong To You" dont le début ne m'a pas convaincu. Mais que dire alors de la suite : merde alors, Matt, t'as oublié ta guitare à la maison avant de venir enregistrer ou bieeeeeen ?? Dedieu, mais c'est quoi que ce chant merdique en français ("Samson et Dalila" pour ceux que ça intéresse) dans cette envolée pompeuse piano-batterie-violon ? On dirait la fin d'un film avec Belmondo, putain que c'est mauvais.


Reste "Exogenesis", la symphonie musienne. Bon, je m'attendais à un truc que commence calme, au piano, qui monte doucement et qui finit dans une apothéose de guitare, batterie déchainée, etc. Ben mon cochon, y a pas à dire, j'ai été surpris. Alors la "Part 1" commence effectivement doucement, pleins de violons. Puis vient la batterie et le chant. Très bon passage, avec Matt qui chant à nouveau en falsetto, ça faisait longtemps (rappelez-vous de "Micocuts"), les guitares saturent, c'est excellent et on est vraiment dans l'un des tout meilleurs passages de l'album. On se dit alors que la suite va vraiment déchirer. Mais la "Part 2" repart sur un morceau de piano, calmement. Un peu déçu que ça ne monte pas en puissance. Chant calme. Mais ça va y aller ou quoi ? Après 1'50, ça y est ! On monte le son, les poils se hérissent sur les bras, c'est vraiment tout tout bon, mais ça ne dure qu'une minute. Retour piano, retour "on n'en a rien à foutre de ce passage de merde". La "Part 3", c'est sur, c'est la que ça va chier des bulles carrées, là que Muse va mettre tout le monde d'accord ! Allez, ça part... au piano. Pfff... encore ?!!? T'en a pas maaaaaaarre de ce putain de piano ? Mais tu vas la sortir ta guitare, bordel de merde ? Bon, après 2', on a compris que ça finirait comme ça.


Frustré, c'est le mot qui vient immédiatement à l'esprit. Une si loooongue attente... pour ça. L'album est globalement décevant à mes yeux, car je n'y retrouve pas les ingrédients qui me font aimer Muse. Ici ou là, quelques moments très intéressants, intenses. Mais lorsque j'ai remis "Origin of Symmetry", il n'a fallu que 2 chansons pour rajouter une couche à ma déception : sur "The Resistance", il n'y a ni de "New Born", ni de "Bliss". Où sont passés ces envolées puissantes, ces rythmes diaboliques, cette rage ?


Ok, ok, Muse n'est plus à l'heure de son deuxième album. Mais "Black Holes..." gratifiait encore de titres comme "Take a Bow" ou le magistral "Knights of Cydonia". Là, rien, ou presque. Il manque de bons gros titres rock, voilà tout. Il n'y en a pas un dans l'album. Bref, je suis frustré, je reste sur ma faim et même s'il est clair que je vais prendre une nouvelle claque à Tony-Garnier, il n'en reste pas moins que Muse doit une revanche. En espérant que nous ne devions pas attendre à nouveau 3 ans...

mardi 1 septembre 2009

Coconut Records - "West Coast"

Alors c'est parti ! J'évoquerai peut-être des albums parfois, mais là, je commence par une simple chanson. Pourquoi ? Parce que l'album n'est pas génialissime, mais la chanson oui. Coconut Records, c'est Jason Schwartzman qui joue de la majorité des instruments. Jason Schwarzman est un acteur américain qu'on a pu voir dans Marie-Antoinette ou The Darjeeling Limited. Accessoirement, il est le fils de Talia Shire (Adriaaaaaaane, j'ai gagnééééééé !) et le neveu de Francis Ford Coppola (et donc cousin de Nicholas Cage, Sofia Coppola, mais je m'égare).

Son premier album "Nighttiming" contient donc une pépite nommée "West Coast". Trois minutes 32 de pur bonheur musical. D'abord cette petite intro, mélodie de base du titre, qui résonne ensuite avec légèreté dans la tête. La voix ensuite, sensiblement haute, se pose pour le premier couplet avec le piano, rapidement rejoint par la section rythmique. Et on est déjà embarqué. C'est là que ce brave Jason émerveille notre tympan : il est impossible de résister à son refrain.
"And I miss you
I'm goin' back home to the west coast…"

Parfaitement imparable et délicatement mélancolique. Puis la chanson se poursuit dans son rythme doux et on laisse sa tête balancer à gauche à droite. Et on a soudain l'impression que Jason a rejoint sa bande de potes sur la West Coast et que ceux-ci le soutiennent dans sa tristesse amoureuse, l'emmène faire la fête pour oublier tout ça. Tout le monde est bourré et fait "aaaah aaaah aaaah". C'est beau et si simple.

Au terme de la chanson, en train de fredonner, j'appuie invariablement sur la touche qui permet de réécouter ce titre immense.

Coconut Records - "West Coast"
sur l'album "Nighttiming" (2007)

vendredi 28 août 2009

Changement de nom... et d'adresse

Dingue ce qu'il se passe de choses sur ce blog... Après seulement 2 posts, l'adresse change déjà : plus personnelle. Et le blog change de nom : putain, ça c'est un nom de blog qui a de la gueule, y a pas à dire !

Donc, cette fois, c'est définitif et après toutes ces conneries, je pense que je vais quand même mettre un article "de fond" pour vous prouvez, innombrables lecteurs, que oui, je peux le faire. Mais faut d'abord que je trouve un sujet. P't-être bien que je vais vous parlez d'un CD mythique ou de foot, d'un film... ou de ce que j'ai envie d'abord, parce qu'ici, c'est chez moi ! Et hop, dans l'os.

jeudi 27 août 2009

Deuxième posts... oui, c'est possible !

Fantastique blog, vraiment ! Après un an et demi, je poste enfin un nouveau message pour ne rien dire. En fait, tout le monde se fout de mon avis, mais un jour... oui, un jour, je vous le donnerai et là... pfff... attention les yeux et les oreilles... En fait, le mieux serait de faire un blog anonyme pour balancer sur Pec, Morel et Chappy discrétos. Je pense donc modifier le nom de mon blog et "Anonyme en live". Ah ah ah ! On fait moins les malins maintenant...