Je lis moins. Parce que la nouvelle mouture de Football Manager est sortie et que cette année, elle me plait. Football Manager, mais qu'est-ce donc ? Un grand, un énorme jeu de management d'une équipe de football qui existe depuis une quinzaine d'années. J'ai mis le doigt dedans en 2000 avec l'édition 2000/2001 du jeu qui se nommait alors "L’Entraineur". J'ai longuement joué avec cette édition du jeu, sans acheter les nouvelles versions que se succèdent chaque année.
Après une période d'abstinence, j'ai replongé en 2005, lorsque Sports Interactive, le développeur du jeu, est racheté par Sega. Le jeu prend alors le nom de "Football Manager". J'ai joué aux éditions 2007, 2010 et, aujourd'hui, 2012. La passion est le maitre mot de ce jeu. Élaborer des tactiques, gérer un effectif, les finances, effectuer des transferts, faire progresser les joueurs, remporter des titres. Mais aussi démissionner, changer de club, devenir sélectionneur d'une équipe nationale, se faire virer parfois. Entrainer le Real Madrid, le Milan AC ou entrainer le SC Bümpliz ou Politecnica Timisoara. Tout est possible dans Football Manager. Le gros point fort de ce jeu est sa gigantesque base de données avec des dizaines de milliers de (vrais) joueurs. Ce qui est agréable également, c'est la possibilité de personnaliser le jeu grâce aux mises à jour et aux packs disponibles sur les forums. Les différents maillots et les logos des équipes, les logos des compétitions, les photos des joueurs, des fonds d'écran de couleurs différentes, etc.
Que de souvenirs avec ce jeu, notamment avec l'édition 2007 et une épopée formidable avec le Werder Brême ponctuée de 6 titres de Bundesliga, des Coupes et deux Champions League. Et dire que j'avais débuté le jeu en tant qu'entraîneur de Clermont-Foot Auvergne 63, néo-promu le Ligue 2 française ! Une autre partie où la tactique que j'employais réussissait à merveilles avec les équipes nationales : j'avais ainsi remporté la Gold Cup avec les Etats-Unis, la Copa America avec l'Uruguay, la Coupe d'Afrique des Nations avec le Sénégal et l'Euro avec... l'Autriche ! Cette année, j'ai choisi la facilité pour commencer puisque j'ai pris les rennes du FC Bayern Münich.
Quand bien même on est fan de football, ce jeu peut ne pas plaire puisque les matches sont simulés et non joués, comme sur Fifa ou Pro Evolution Soccer. Il ne s'agit que de management, de gestion de club. Ajoutons aussi que c'est un jeu qui prend beaucoup de temps. Mais bon, lorsqu'on est passionné (et que les enfants sont couchés !), on ne compte pas le temps passé devant le jeu. C'est seulement lorsque l'on tombe sur notre "durée de jeu" qu'on peut prendre un peu peur :-)